Chris et moi-même avons découvert la plongée lors de notre voyage de noces aux Maldives. Nadia, notre monitrice allemande parlant français nous avait accompagné lors cette plongée baptême et avait tout fait pour nous mettre à l’aise au fond de l’eau. Je me rappelle qu’elle m’avait donné la main tout le long, car je ne maîtrisais pas toutes les techniques à l’époque, et qu’on avait partagé un moment magique et inoubliable. Cette plongée nous a marqué à vie et a été le déclic de notre amour pour cette activité. Depuis, dès que nous partons en voyage, nous plongeons au moins une fois dans le pays que l’on visite ; si bien sûr cela est possible et intéressant.

Etant donné que nous plongions à l’étranger (pourtant j’aimerais bien tester chez nous en France 🙂 ), nous avons passé nos niveaux PADI : l’Open Water Diver en Malaisie, notre Advanced Open Water dans les îles Andaman en Inde.  Après ces niveaux, nous avons pu plongé à Cuba (nous avons dû annuler notre plongée dans les Keys en Floride à cause de la météo) et c’est donc naturellement que nous avions prévu de plonger à Bayahibe en République Dominicaine.

Au retour de la Floride et de Cuba, nous avons investi dans une coque d’occasion pour notre tout premier appareil photo (coup de chance qu’il existe une coque de plongée pour le modèle en question). Nous avions envie de nous faire la main avant d’investir dans des produits plus experts en plongée. Utiliser un vieil appareil photo qui dormait dans les tiroirs et dont nous n’avions pas peur qu’il prenne l’eau (un peu la hantise lorsque tu plonges avec un matériel photo très cher) était une super idée pour débuter en photographie de plongée.

Dans la mesure du possible, nous essayons de plonger avec des personnes qui parlent un peu français. C’est juste histoire de se rassurer dans nos conversations avec les moniteurs. Même si nous parlons anglais couramment, parler dans sa langue natale a un effet quelque peu apaisant :). Après avoir effectué des recherches sur les prix et les équipes des centres de plongée, nous avons décidé de plonger avec Scubafun de Bayahibe. Le personnel est constitué de personnes venant de différents pays, totalement dans l’ambiance PADI ;). Notre moniteur Igor, un russe, nous a accompagné avec humour sur deux plongées. Il existe de nombreux spots dans le coin mais le choix dépend bien sûr de la météo. Nous avons décidé de faire une plongée au Dominicus Reef, présenté comme un musée sous-marin et de poursuivre avec une plongée dans une épave, une grande première pour nous. Bayahibe est connu pour sa plongée dans l’épave Saint Georges de 73 mètres de longueur à une profondeur allant de 31 à 44 mètres, autant dire une belle épave. Nous avions déjà fait des plongées épaves mais nous n’étions jamais rentrés dedans alors ne plongeant pas régulièrement, nous avons préféré jouer la carte de la sécurité et notre choix s’est porté sur l’épave de l’Atlantic Princess (environ 43 mètres de long), coulé artificiellement.

Les deux plongées se sont très bien passées, nous avons eu la chance de rencontrer énormément de poissons, de raies et de murènes. Lorsque nous sommes descendus sur l’épave, de nombreux poissons nous ont accueilli. Beaucoup m’ont même frôlé mes cheveux :). Sur place, enfin sous l’eau il y avait plusieurs groupes de plongée. Seul bémol de l’expérience, on est pas tout seul en bas mais ça s’est très bien passé quand même. Quelques groupes, comme nous, ont visité l’intérieur du bateau, mais Igor voyant notre calme et notre débrouillardise nous a ramené au fond du bateau c’est-à-dire dans la cale du bateau. C’était inédit. Pour décrire l’ambiance, il n’y a pas beaucoup de luminosité dans une épave, alors imaginer qu’il faut passer à travers un escalier tout noir avec son équipement pour rejoindre le fond du bateau. C’est impressionnant ! On se demande ce que l’on va rencontrer dans l’obscurité mais les yeux s’habituent progressivement. Nous avons donc fait le tour tranquillement. Le clou du spectacle a été de contempler les poissons à l’extérieur du bateau à travers une de ses fenêtres, effet Titanic garanti (comme l’exploration au début du film). J’étais émerveillée ! Bref, nous sommes sortis de ces plongées avec des soupirs d’enchantement. Le sentiment qui nous habitait à ce moment là : on en veut encore !

Malgré l’actualité morose, j’aspire à vous apporter un peu d’évasion ici. En continuant à publier, j’espère vous apporter cette distraction nécessaire pour rester dans nos cœurs et dans nos esprits positif.

A très vite,

Héma

★ Photos : Chris’n’Hem’s ★

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